Le premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est déclaré prêt à censurer le gouvernement s’il n’obtenait pas de « concessions remarquables ». « Si cela n’avait pas de concessions remarquables pour les femmes et les hommes de France, nous sommes prêts à reprendre nos responsabilités, y compris par la censure », a-t-il déclaré.
Il a immédiatement insisté pour avoir tout d’abord un « dialogue » avec le gouvernement, une négociation dans laquelle chacun est responsable, chacun prenant des pas vers l’autre. « Une négociation où chacun fait des pas vers l’autre », a mis en avant Olivier Faure. « Les échanges vont se prolonger, nous allons travailler, faire part de nos propositions, dire qu’il ne saurait se faire de manière unilatérale. »
Une proposition « de révision » sur les retraites
Le sujet avait été mentionné de manière spécifique, notamment la demande d’ajournement de la réforme au profit d’une conférence de négociations proposée par M. Bayrou. Il a mentionné qu’il existait une proposition de modification, d’amélioration de la réforme des retraites. Apparemment, les pressions exercées depuis le début sur ce dossier ont prévu du mouvement à l’intérieur du gouvernement, cela est tout à fait positif.
« Nous ne serons pas les supplétifs du gouvernement », a soutenu Patrick Kanner, mais « nous sommes dans une opposition constructive, dans une recherche de compromis. » La « crise politique » actuelle peut conduire à une « crise économique, une crise sociale », a également rappelé Olivier Faure, « cela impose que chacun soit responsable, les oppositions comme le gouvernement ».