Dans un contexte de déficit public élevé, le gouvernement dévoile sa stratégie pour 2025. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé des mesures visant à réduire les dépenses tout en écartant l’idée d’une augmentation des impôts affectant les ménages moyens. Le dialogue avec les partis politiques s’intensifie pour élaborer un budget consensuel.
Le gouvernement s’est engagé à limiter le déficit public à 5,4 % du PIB d’ici fin 2025, soit 1,7 % de moins qu’une prédiction en 2024 de 6,1 %. Amélie de Montchalin a souligné l’importance d’aller de pair avec un équilibre entre les solutions, affirmant que ce budget devaient prendre en compte les priorités du pays plutôt que les griefs partisanes. Ce nouvel objectif est particulièrement ambitionné, mais il permettrait à la France de conserver sa crédibilité financière auprès de ses partenaires européens.
Pas d’augmentation des impôts pour les classes moyennes
Des mesures fiscales, telles que la taxe sur les rachats d’actions ou la contribution supplémentaire imposée aux grandes entreprises, resteront en vigueur. Des changements sont apportés également pour réduire les impôts pour le grand public ou pour différer ou pour supprimer des taxes qui pourraient lourdement peser sur les foyers. Ces décisions concernent la répartition des sacrifices en ce qui concerne le budget et aident à satisfaire les attentes sociales.
Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement prévoit de générer 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires par rapport au texte précédent. Ces gains financiers seront recherchés dans plusieurs secteurs, notamment via des recommandations issues des travaux de la Cour des comptes. Amélie de Montchalin a souligné l’importance d’une gestion plus efficace de la dépense publique, en évitant les mesures « aveugles » et en ciblant les secteurs dans lesquels des ajustements sont possibles.
Outre les impôts, les priorités et les contraintes pour 2025.
La ministre a manifesté son intention de rechercher des accommodements, précisant que ce budget ne sera ni à droite ni à gauche, mais celui de l’ensemble du pays.
L’accord récent avec les collectivités locales, visant à réaliser 2 milliards d’euros d’économies, est mentionné comme un exemple de compromis courageux. Cependant, le défi sécurise à maintes difficultés, et le succès du budget en dépendra de la capacité des parties prenantes à collaborer.
Les défis à relever sont multiples, mais ce document traite de l’harmonisation entre intégrité financière et justice sociale.
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